SELFLESH
Équipe technique
RÉALISATEUR :& SCÉNARISTE : KEIL Rudy
1ER ASSISTANT REALISATEUR : MAURY Denys
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE : ROBINEAU Julie
MONTAGE : BEN ATTIA Hilaci
CHEF DECORATEUR : RAMOS Chloé
MUSIQUE : THOMAS Damien
MAQUILLAGE SFX : SCHERER David
1ER ASSISTANT CAMERA : POINOT Rémy & BERNIER PAco
2eme ASSISTANT CAMERA : BROWNLE Annie
3eme ASSISTANT CAMERA : BOURGAREL-GARCIA Ana
STEADICAMER : NÉRON Julien
ASSISTANT STEDICAM : ANDRÉ Marc
CHEFFE ELECTRICIEN : LECOMTE Alexis
ASSISTANT CHEF ELECTRICIEN : MAïA BÉRARD
MAQUILLAGE PLATEAU ET COIFFURE : HENNERONT Camille
REGIE GENERAL : PRISCOGLIO Thomas
ETALONNAGE : SAVELLI JEan-Christophe (serialB)
MIXAGE SON ET SON DESIGN : ELI Jun
Note d'intention
SELFLESH est une exploration horrifique de la relation entre l’homme et la technologie, mais aussi un reflet de l’isolement et de l’invisible qui nous entoure au quotidien. À travers le prisme d’un simple téléphone portable qui prend vie, le film interroge les frontières de la réalité et de la virtualité, tout en plongeant dans un univers de body horror où l’appareil se transforme en un prédateur macabre. Cette histoire puissante est une métaphore de l’emprise que nos technologies modernes exercent sur nous, à la fois en tant qu’outils et menaces potentielles.
Le film se veut un huis clos, à la fois claustrophobe et paranoïaque, où la peur naît de l’imprévisible et de l’invisible. En un sens, l’objet – souvent perçu comme anodin – devient l’agent d’une transformation corporelle, un miroir tordu de la relation intime entre l’humain et ses possessions technologiques. Le personnage principal, une touriste, est confronté à un environnement qui se transforme en terrain hostile, un espace devenu à la fois familier et terrifiant. À travers cette femme, je cherche à illustrer l’angoisse d’être pris au piège dans un monde qui nous dépasse, manipulé par une technologie dont on croit maîtriser les mécanismes mais qui, en réalité, échappe à notre contrôle.
Visuellement, le film s’inspire des codes du body horror, où la chair devient le terrain d’une lutte contre un objet devenu trop humain, une confrontation entre la chair et l’électronique. L’aspect numérique de l’entité se mêlera avec les effets visuels pour engendrer une expérience immersive et angoissante, où chaque instant est empreint de tension et de malaise.
SELFLESH n’est pas simplement un film d’horreur, c’est une réflexion sur nos dépendances modernes et une exploration de ce qui arrive lorsque ces dépendances prennent une forme dévorante.