Rose et Molletonnée
Équipe technique
Dora | THORENS Anne
Gwen | HAVAS Cornélie
Vincent | CANDELLIER Anthony
Maxence | BENLEBNA Chafik
La journaliste | DRUET Émilie
Réalisateur, scénariste, producteur, monteur, chef décorateur, accessoiriste, costumier, voix additionnelles | CHANE-SON Frédéric
1er assistant réalisateur, SFX/compositing, | DUMOULIN Julien
Scripte | CHOLLET Melissa
Chef opérateur | COMBIER Jean
1er assistant opérateur | KIEKEN Maxime
2nde assistante opérateur | MARTINETTI Swéva
Chef électricien | BOUGNOUX Cédric
Électricien | CLÉMENT Nils
Chef machiniste | SAUVAGE Guilhem
Machiniste | CHARBONNEL Lucas
Opérateur prise de son, sound design | LAROCH Jérémy
Décorateur adjoint | FRATTINI Joël
Chef maquilleuse et chef coiffeuse | MIRABEAU Aurélie
Régisseuse générale | GALLAY Eugénie
Catering | LOYRION Frédéric
Photographe de plateau | DUPRAZ Gaël
Réalisateur making of | KRYVOSHEIEV Mykyta
Collaboration au montage | SEGUIN Jérémie
Note d'intention
Ce court-métrage est, pour moi, l’occasion de proposer un film haut en couleurs avec un cachet délicieusement suranné et décalé –
lorgnant du côté des fautes de goût décomplexées des années 80 ; un croisement improbable entre la movida d’Almodovar et l’humour absurde du collectif Z.A.Z. (Hot Shots, Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?…). En effet, je pense que le cinéma se doit de rester un terrain de jeu et d’expérimentation, une invitation à s’immerger dans une autre réalité
qui se trouve à quelques crans juste au-dessus de la vraie vie, quitte à naviguer à contre-courant.
Sympathique comédie bien jouée par les deux comédiennes et qui mérite le coup de coeur du mois.
Excellent ! C’est un court-métrage hors du temps qui reprend des codes qui ne se voit plus beaucoup je trouve et ces codes sont repris à merveilles dans ce film ! C’est drôle, dynamique, coloré, on ne s’ennui pas et ça fait plaisir ! Une excellente découverte !
Une comédie légère et extrêmement travaillée dans ses décors et ses costumes, dans un humour entre la macabre famille Addams et l’attention ludique aux objets chez Jeunet. Une intelligence peut-être un peu trop cinématographique, illustrée par une brillante reprise des codes du cinéma classique, dès le plan d’ouverture (ce dévoilement du hors-champ et des coulisses de tournage !) et des conventions modernes de la télévision (médiatisation voyeuriste au cœur des enjeux actuels). Le jeu, d’abord constipé par des plans statiques et confus, stylise l’artificialité volontaire et très maîtrisée de ce petit vaudeville farcesque, un peu pipi-caca, qui investit le cimetière et le kitsch pour faire un hommage amusant mais sensible. Le ton est donné : ce sera kitsch, coloré, sucré, rose et molletonné, pour une comédie assez bien rythmée et pleine de détails et références croustillants.
Drôle, décalé et original !