Et si les Douze avaient été des femmes ? Assises à la table du Christ la veille de la Crucifixion, les apôtres questionnent les réalités de notre monde commun, et se heurtent inconsciemment à l’épineuse question de la représentation.
Une relecture queer du chef d’œuvre de Léonard de Vinci, La Cène, le dernier repas du Christ. Une déclaration d’amour absolu pour les femmes. Dans toute la diversité de leur corps. L’esthétique de mes racines chrétiennes. Un goût pour l’ésotérisme. Une proposition de vivre-ensemble. Une manière d’être au monde, aérienne, entre-deux, dans la traduction du langage de l’autre. Et puis un objet absurde, expérimental, qui se sert de la danse et du mouvement pour s’adresser à tous et toutes.