Le son du silence

Anna, 19 ans, tombe amoureuse de Pierre peu de temps après la perte de sa mère. Si cette histoire constitue d’abord un échappatoire à sa souffrance, le comportement attentionné de Pierre évolue rapidement…

ANNA

Randa Tani

PIERRE

Odran Guillemard

PERE D’ANNA

Salim Saadi

PSYCHOLOGUE

Gisèle Phung Van

DIRECTEUR DE PRODUCTION

Pierre-Hugues Mortini

SCENARIO

Sonia Dems

Alice Rebourg

REALISATION

Alice Rebourg

ASSISTANTE REALISATION

Zora Thomas

SCRIPTE

Sonia Dems

CHEFFE OPERATRICE IMAGE

Juliette Jalenques

ASSISTANT CAMERA

Lucas Peker

CHEF OPERATEUR SON

Esteban Ferrey

PERCHMAN

Valentin Scerri

CHEFFE ELECTRICIENNE

Lou Camille

ÉLECTRICIENNE

Tiffaire Amourat

CHEFFE DECO

Victoire Stavun

COSTUMIERE

Elise Vincent Minck

MAQUILLAGE ET COIFFURE

Pauline Baron

REGIE

Marion Acosta

Chakib Toumi

MONTAGE

Salim Hamzaoui

MIXAGE

Mathis Kuntz

ÉTALONNAGE

Grégoire Lesturgie

Dès les premiers écrits, nous avons ressenti l’envie partagée de faire un film sur la résilience. En effet, Lucie traverse un moment de sa vie extrêmement difficile. Entre accepter le deuil de sa maman et s’émanciper de sa relation toxique avec l’homme qu’elle aime, son chemin vers l’épanouissement personnel est laborieux. En cela, elle fait preuve de courage : en se sentant capable de mériter une vie meilleure et d’être une bonne personne… Quelque chose que nous aurions aimé faire dès nos 19 ans. Le son du silence pourrait être une chronique ou un fait divers sur la violence conjugale… Et un portrait qui concerne avant tout la jeunesse. Pierre est un sadique qui souffre de la peur écrasante d’être abandonné. C’est une souffrance qu’il fait subir à Lucie alors qu’il l’aime car il ne peut pas supporter qu’elle ne souffre pas autant que lui. Le ton du court-métrage est très réaliste, les personnages magnétiques et le rythme aussi féroce que dans les films Shérazade de JeanBernard Marlin ou Mon roi de Maïwenn. Nous pourrions aussi mentionner Tu mérites un amour de Hafsia Herzi, pour sa tendresse et sa délicatesse.

Ces films me guident dans la conception de la mise en scène, qui doit parvenir à restituer la dégradation de la santé mentale de Lucie et ses moments d’introspection. J’ai notamment essayé de travailler sur la multiplicité de sens du silence. Et, des lumières douces et diffuses m’aideront à créer des ambiances intimistes, propres aux confidences de Lucie.

Nous souhaitions montrer une jeune femme qui fait preuve de force malgré la difficulté des obstacles auxquels elle est confrontée. En espérant que cette histoire insufflera du courage à d’autres personnes… En effet, tout le film tourne autour de la question de l’écoute : il s’agit effectivement de se faire confiance, de croire en soi et d’oser libérer la parole.

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