L’Opiniâtre
Équipe technique
Directrice de production
Mathilde SIMON
Assistant de production
Nicolas DUPONT
Scénariste
Maéva EL HAYTI
Réalisatrice
Maéva EL HAYTI
1er assistant réalisateur
Thomas BOUCHEZ
2ème assistante réalisatrice
Geneviève HASSELMANN
Scripte
Isis GAY
Directrice de Casting / ESRA 2
Ariane DE LA VILLE
Régisseuse générale
Ariane DE LA VILLE
Régisseur adjoint / ESRA 1
Johan GAYRAUD
Directeur de la photographie
Raphaël BOURDIN
Cadreur
Raphaël BOURDIN
1er assistante opératrice
Amandine REINS
2ème assistant opérateur
Lê Dan NGUYEN
Photographe de plateau
Myriam GANTET
D.I.T. / Data manager
Lê Dan NGUYEN
Chef opérateur
Alexandre HOUNOUNOU
Assistant Son
Basile CATELIN
Cheffe costumière
Geneviève HASSELMANN
Assistant / ESRA 1
Zoé VIRON
Cheffe maquilleuse / coiffeuse
Elora OBRECHT
Chef Décorateur
Lorène CHEVALIER
Accessoiriste
Johan GAYRAUD
Cheffe électricienne
Aurèle MAZI
Electricienne
Nishta MICHEL
Electricien
Diego SIAUD
Chef Machiniste
Mathieu GOMEZ
Machiniste / ESRA 2
Donatien BÉRAULT
Conducteur
Johan GAYRAUD
Conductrice
Thomas BOUCHEZ
Directeur de postproduction
Jean MAREY
Cheffe monteuse image
Marie FRITEL-SINA
Assistant Monteur
Benjamin TOURNIER-BOSQUET
Graphiste
Myrtille CHEVALIER
Etalonnage
Raphaël BOURDIN
Chef Monteur Son
Paul FOURMENT
Assistant Monteur Son
Simon JADRAQUE
Mixeur
Lucas ROMERO
Co-mixeur
Simon JADRAQUE
Compositeur
Grégoire GOMEZ
Note d'intention
C’est en pensant à cette histoire que de multiples questions se sont imposées à moi : est-ce qu’une culture peut faire entrave à la liberté individuelle ? Est-il vraiment possible de s’émanciper des traditions familiales ? Quelle est la définition même de la norme ? Ces interrogations m’ont poussée à créer des personnages complexes comme Sélim, et à essayer de comprendre ce que l’on considère aujourd’hui comme « normal ». Sélim est un personnage « pluriel » qui lutte pour s’affirmer, pour se faire accepter et, finalement, pour s’accepter lui-même. Il est « catégorisé » comme marginal et déviant dans la société dans laquelle il a évolué. En arrivant en France, il poursuit un processus de libération vis à vis des diktats qui l’ont oppressé toute sa vie. Ces changements engendrent une ouverture sur le monde, qu’il redécouvre. Ce qui semble être une seconde naissance se verra compromise par le poids d’une famille traditionnelle qui ne cesse de l’opprimer. Celle-ci est personnifiée par « le cousin » dont l’étroitesse d’esprit va rapidement constituer une entrave à la vie que veut mener Sélim. Ici, le problème n’est même pas la question de l’homosexualité, mais plutôt celui de l’absence d’ouverture d’esprit. La quête de liberté que mène Sélim s’impose comme un besoin qui le dévore. J’ai souhaité mettre en place une esthétique plutôt réaliste dans cette oeuvre, avec une lumière directement liée à l’environnement culturel. J’aspire à créer un univers plutôt moderne, avec des personnages en décalage avec « la réalité ». Finalement, ce film a pour objet de mettre en exergue l’opiniâtreté de l’humain face à des valeurs qui lui tiennent extrêmement à coeur. Tel est le message que j’entends faire passer, à travers la mise en scène d’un désir de liberté explosif qui s’oppose à un système de pensées archaïque. Faisant fi des différences et des conflits, l’expérience artistique rend compte de la possibilité d’une émancipation « complète » menant ici, malheureusement, à une fin tragique.
Bravo pour le traitement de ce sujet si complexe, et pour la puissance de la mise en scène.
Très touchant !